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L'histoire de la photo
28 mars 2007

La photographie argentique

Dans cette partie, nous verrons les différents aspects de la photographie argentique.Pour se faire nous verrons l’utilisation d’un appareil photo, la façon de faire des prises de vue, puis le développement et le tirage et enfin le photomontage. Les appareils argentiques. Ils existent différents types d’appareils photo, mais ils ont tous le même fonctionnement. On observe dans un premier temps le sujet que l’on souhaite photographier dans le viseur. La lumière pénètre alors par la lentille si l’on appuie sur le déclencheur, elle ira se projeter sur le film. Le déclencheur permettant à un petit volet, l’obturateur, de s’ouvrir dans l’objectif laissant ainsi passer la lumière vers la pellicule. La pellicule est un film recouvert s’un produit chimique photosensible (sensible à la lumière).Une fois que la lumière est passée l’obturateur se referme. La photo est « dans la boîte »,mais pour pouvoir en prendre une autre il faut actionner le levier de réarmement permettant ainsi d’apporter une partie vierge de la pellicule devant l’objectif. La prise de vue. Pour réussir une prise de vue, il faut se mettre toujours dos au soleil car une luminosité trop important « brûle» la pellicule. Avant de prendre une photo il est important de faire une mise au point, pour se faire, il faut que le centre du viseur soit symétrique. Sur l’objectif,set trouve deux bagues, la plus proche est le diaphragme et la seconde la vitesse. Le diaphragme est un mécanisme dont l'intérêt principal est la gestion de la profondeur de champ. Les chiffres se trouvant sur cette bague sont 22-16-11-8-5,6-4-2,8-1,4, ce qui signifie que si la bague est sur 22 tout est net,donnant ainsi un effet de profondeur alors qu’en 2,8 seul le point visé est net tout le reste sera floue. Le mot "diaphragme" est aussi utilisé pour désigner le résultat de l'action du mécanisme (la taille du trou). On parle aussi d'ouverture de l'objectif. La seconde bague est la vitesse soit le temps de pose, cela désigne l'intervalle de temps pendant lequel l'obturateur de l'appareil photo laisse passer la lumière, et donc le temps d'expositions de la pellicule photographique. Elle se règle avec le diaphragme car le diaphragme est comme la pupille humaine, lorsque la lumière est trop important notre pupille réagit et elle se resserre mais à l’inverse lorsqu’il fait sombre, elle s’ouvre au maximum pour capter le plus de lumière possible, le diaphragme est la pupille de l’objectif. .Les chiffres de la bague de vitesse sont le suivant 1/2000 sec D 1/1000 sec – 1/500 sec – 1/250 sec – 1/125 sec – 1/60 – 1/30 – 1/15 D 1/8 D 1/4 D 1 secs. En dessous de 1/8, il est conseillé d’utiliser un pied pour éviter des floues non souhaités. Le développement de la pellicule. La manœuvre du développement de la pellicule se fait dans le noir, il est donc important de préparer son matériel et de connaître son emplacement. Le matériel nécessaire est la suivant.une paire de ciseaux, une paire de gant, un décapsuleur, une cuve de développement, et les produits chimiques qui sont le révélateur, le bain d’arrêt et le fixateur. Pour connaître le dosage de chacun de ces produits, il faut se refermer à la notice car chaque type de pellicule à un dosage bien particulier, et vérifiez la date de péremption. Une fois votre matériel préparez enfermez vous ans une pièce noire. Ouvrez la pellicule à l’aide du décapsuleur,couper la première partie,puis mettez la pellicule dans la spirale cette dernière étant comprise dans la cuve de développement, puis embobiner la pellicule dans la spirale,une fois cette manœuvre finie vous placer la spirale dans la cuve et refermez là , vous pouvez alors rallumer la lumière. Conseil exercez vous à la lumière avec une vieille pellicule. Dans un premier temps mettez le révélateur dans la cuve, puis secouer la régulièrement pendant une minute, à la fin de la première minute taper le fond de la cuve afin de faire remonter les bulles d’air, puis selon le temps indiqué sur l’étiquette, secouez la cuve pendant 15 sec à la fin de chaque minute, puis, lors de la dernière minute, vous viderez la cuve sans trop la secouer.Une fois que la cuve est vide, vous verserez le bain arrêt. Secouez pendant 30 sec puis videz le dans une cuve car c’est réutilisable. Le troisième bain est le fixateur, vous appliquerez la même manipulation qu’avec le bain révélateur, le fixateur est comme le bain d’arrêt, réutilisable. Pour finir, le rinçage permettant ainsi d’enlever les produits.Les étapes du rinçage sont les suivantes : - Remplir d’eau claire la cuve - Secouer avec force 5 fois - Vider puis remplir à nouveau - Secouer 10 fois - Vider puis remplir à nouveau - Secouer 15 fois - Vider puis remplir à nouveau - Secouer 20 fois - vider puits remplir avec de l’eau déminéralisée avec deux gouttes d’agent mouillant - Secouer pendant 1 minute A la fin ces étapes videz votre cuve, attachez votre pellicule avec une pince à linge et tendez celle-ci afin qu’elle puisse sécher. N’oubliez pas de mettre votre pellicule dans un endroit sec et non pousserieux. Le tirage des négatifs. Après avoir, faire sécher votre pellicule, vous pouvez mettre sur papier vos prises de vue.Ici nous ne parlerons que du tirage Noir & Blanc. Le matériel qui nous sera nécessaire pour réaliser un tirage est le suivant : - La pellicule que l’on aura couper au préalable en 6. - Un agrandisseur qui est l'appareil permettant d'exposer le film sur un papier photosensible. Ce dernier est muni d'un objectif d'agrandissement - Le papier, il en existe plusieurs sortes selon les caractéristiques du négatif comme le baryté, multigrade, rendu froid, normal, chaud, … - Une lampe inactinique c’est une lampe spéciale qui peut –être jaune vert ou rouge, elle ne diffuse pas de lumière. Sans elle, l'opérateur serait condamné à réaliser presque toutes les étapes du développement dans le noir absolu. Le papier photo est insensible à certaines longueurs d'onde. Il est donc possible d'éclairer durant le traitement grâce à une lampe inactinique. Il s'agit d'un éclairage qui n'altère pas le papier dans la chambre noire. Elle n'agit pas sur les émulsions. Cette lampe devra être placé en lumière diffuse et non directe, pas trop près du papier pour ne pas le voiler. - Un pinceau soufflant permettant d’enlever toutes les poussières du film. - Des pinces, deux paires suffisent. - Les produits chimiques, le révélateur papier photo, le vinaigre d'alcool, incolore, à 2°, le fixateur, qui pourra être le même quele fixateur pellicule. Les produits sont souvent vendus sous forme concentrée, moins sensible à l'oxydation. Il suffit de suivre les recommandations des fabricants. Pour l’emplacement de votre pellicule,il est préférable suivre le mode d’emploi de votre agrandisseur,cependant les autres manœuvres suivantes sont les mêmes d’un modèle à l’autre. Pour qu'une exposition soit réussie, il faut considérer plusieurs facteurs. - L'ouverture - Le temps - Le grade L'ouverture : l'objectif de l'agrandisseur se règle tout comme l'objectif d'un appareil photo. La profondeur de champs induits par le diaphragme existe donc bien au niveau du plateau de l'agrandisseur. En règle générale il n'est pas recommandé d'utiliser l'objectif d'agrandissement à pleine ouverture car il est calculé pour donner le maximum de netteté sur tous les champs du négatif. La grande ouverture ne sert que pour parfaire la mise au point (image plus claire à l'observation). Le temps : une bonne habitude est de se fixer un temps d'environ 16 secondes et d'ajuster le diaphragme en conséquence. On peut utiliser une cellule d'agrandissement pour déterminer un temps de base qu'on fera varier en fonction du résultat recherché. Si l'on souhaite utiliser un diaphragme constant, une autre méthode est possible qui ne nécessite pas de cellule : Tirez une première image, au diaphragme choisi que l'on gardera tout au long du processus avec un temps qui correspond, après développement et fixage complet. Cette première image nous servira de témoin si elle est trop claire et qu’on la souhaite plus foncée , on gardera le même diaphragme, mais l’on doublera le temps d'expositions, développez et fixez complètement l'image obtenue et ainsi de suite jusqu'à obtenir l’image que l’on souhaite. Le grade : il existe plusieurs grades en photo noir et blanc. Les grades - déterminés par des filtres pour les papiers dit "à contraste variable" - servent à intensifier ou diminuer le contraste du film. Un grade 2 correspond à un contraste normal, un grade 3 correspond à un contraste accentué, un grade 1 à un contraste "doux". Les grades vont généralement de 0 à 5 le grade médian est généralement le 2 dit "normal". Commencer par utiliser un grade 2 et, au besoin, réajuster. Ensuite, avec l'habitude, vous pourrez déterminer, si besoin et au vu du négatif à tirer, un autre grade de départ. Il est également possible de tirer des parties d'image avec un grade et d’autres parties avec un grade différent. Révéler l'image. Pour de bons résultats reproductibles, la durée de cette opération doit être fixe, environ 3 minutes. En fonction du rendu général désiré, on fera varier l'exposition en jouant sur le temps d'expositions et sur le diaphragme de l'objectif de l'agrandisseur ainsi que sur le grade du papier. Un temps trop court dans le révélateur entraînera une image grisaillant et sans force, si l'image "monte" trop vite, elle est surexposée : on ne la sauvera pas en la sortant plus tôt du bain. Avec une exposition correcte, une prolongation du temps est moins dévastatrice : une révélation trop longue aura tendance à rendre les blancs gris et ainsi gâcher le travail des grades, en perdant le contraste.Une fois sortie du bain révélateur, l'image passe dans un bain de rinçage acide (eau + acide acétique ou vinaigre). Il s'agit simplement d'arrêter la réaction de développement. L’on fixera l’image afin d'éliminer les grains d'argent encore sensibles, toujours présents sur le papier. La durée est d’environ 30 secondes, mais il est important de se refermer aux conditions d’utilisation du produit. La dernière étape n’est pas à négliger, il est important de rincer le papier à l’eau claire afin d’enlever tous les produits qui continueraient à agir sur le papier. Il suffit de faire sécher votre papier avant de pouvoir la prendre entre les mains. Le photomontage. Une fois que vous maîtrisez le tirage des négatifs vous pouvez faire du photomontage. Pour cela il suffit de découper des négatifs ou de n’exposer que les parties qui vous intéressent au même papier. Attention de protéger les parties du papier qui ne seront pas exposées tout de suite.
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