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L'histoire de la photo

28 mars 2007

La photographie numerique

Bien que le numérique simplifie la prise de photos, il serait illusoire de penser qu’il suffit de presser un bouton pour obtenir une photo qui vous satisfasse. Les différents automatismes incorporés dans les appareils numériques (autofocus, déclenchement du flash par mesure de la luminosité…) ne dispensent pas d’un minimum d’attention lors de la prise de vue. Voici quelques conseils : Le temps de pose. Faut-il choisir un temps de pose long ou courte ? Sachant que le volume de lumière imprimé sur la surface d’acquisition de l’appareil (qu’il s’agisse d’un film argentique ou numérique) est directement lié au temps de pose. Le choix de ce dernier dépendra de la luminosité de la scène photographiée. Un manque de lumière sera compensé par un temps de pose plus long afin d’éviter une sous-exposition, tandis qu’une scène très lumineuse imposera un temps de pose court pour éviter la surexposition. Lorsque la pose est longue, les mouvements de la scène sont restitués, créant des effets de flou de déplacement. Cet inconvénient peut cependant être contourné en combinant les réglages de temps de pose à ceux d’ouverture de l’objectif. L’ouverture de l’objectif En jouant sur l’ouverture de l’objectif, on peut augmenter la quantité de lumière que reçoit la surface sensible. Pour un même temps d’exposition, un diaphragme plus ou moins ouvert fera varier la quantité de lumière captée. Il faut par ailleurs savoir que la longueur de la focale utilisée par l’appareil (souvent appelée « zoom ») influe également sur la luminosité reçue. Les courtes focales, reçoivent plus de lumière que les focales longues (« gros zoom ») dont le faible angle de champ permet une moindre luminosité. Aussi, pour définir l’ouverture d’objectif appropriée, il est nécessaire de prendre en compte deux variables, le diamètre du diaphragme et sa longueur focale. Si certains appareils numériques permettent de régler la sensibilité du capteur CCD, ce n’est pas le cas de tous et la précision n’est pas aussi bonne qu’avec les pellicules des appareils argentiques. La mise au point La grande majorité des appareils numériques disposent de systèmes de visée qui effectuent automatiquement la mise au point. C’est ce qu’on appelle l’autofocus. Par défaut, l’appareil ajuste la netteté de la scène par rapport à l’élément se trouvant dans une portion définie de l’écran, le plus souvent un rectangle situé au milieu de l’objectif. Si en théorie la composition d’une photographie repose sur un placement dans l’espace qui privilégie un positionnement du sujet principal au milieu, on peut choisir de placer le sujet ailleurs. Dans de pareils cas, l’appareil risque de se tromper et faire la mise au point sur un autre élément rejetant dans le flou les éléments qui constituaient l’intérêt de la photo. Dans se cas, une mise au point manuelle s’avère indispensable. La première possibilité consiste à spécifier une autre zone pour le réglage de la netteté. Une seconde solution sera de spécifier une plage de distance séparant l’objectif du sujet de la photographie. Le Zoom (ou focale) Il permet, en demeurant à distance constante d’un point, de s’en rapprocher virtuellement par le biais de l’image reconstituée par l’objectif. Il devient ainsi possible de photographier en détail une scène qui en temps normal apparaîtrait comme trop éloignée. Dès lors que la focale est supérieure à 50 millimètres (équivalent du champ de vision humain) il est possible de zoomer. En dessous de 50 mm, l’effet s’inverse et on entre dans la catégorie des grands angles qui, au lieu de resserrer le champ de vision sur un point précis, l’élargissent et permettent ainsi d’englober une partie plus importante de la scène. C’est un dispositif particulièrement intéressant pour le rendu des paysages au travers de son effet panoramique. Si le zoom optique permet d’ « agrandir » le sujet sans perte de qualité, le zoom numérique, quant à lui, conduit à une dégradation de la résolution de la photographie. Le zoom en effet d’éviter des déformations de l’image. C’est pourquoi, en portrait, on utilise une focale de 80 mm là où rapprocher l’appareil du sujet aurait pu sembler suffire. Par contre l’utilisation d’un zoom nécessite souvent l’installation de l’appareil sur un pied lors que le grossissement assez important car le zoom amplifie le moindre mouvement de l’appareil (risque d’obtenir une image floue). Equilibrer l’image. Equilibrer une image revient agencer les différents éléments de la photographie en fonction de l’espace qu’ils occupent. Cette composition fait intervenir une part de subjectivité et dépend de la sensibilité de chacun. il y a tout de même quelques trucs : > La règle des trois tiers Elle consiste à diviser l’image en 9 rectangles d’égales surfaces. Le sujet de la photographie occupera logiquement plus ou moins le rectangle central car il est naturel pour l’observateur d’y focaliser sa lecture de l’image. Les rectangles disposés autour du sujet vont quant à eux permettre d’organiser l’environnement selon des lignes de symétrie. Il faudra, par exemple, veiller à ce que s’établisse un équilibre entre les volumes et les masse de couleurs. Le cadrage aura donc également pour fonction d’incorporer ou d’exclure certains éléments afin d’équilibrer la composition. Pour les photos d’extérieur, il faudra faire attention à équilibrer le ciel et la terre autour de la ligne d’horizon qui occupera à peu près la ligne horizontale centrale de la photo. Ceci n’est qu’un conseil d’ordre général. Aussi, une fois la photo organisée, faudra-t-il se poser la question du parti pris artistique qui pourra être, par exemple, d’approcher le sujet de coté en le rejetant dans l’un des rectangles annexes tout en dirigeant le regard vers celui-ci par un jeu de contraste. Le recadrage est toujours possible après coup par le biais de logiciels (photoshop, illustrator…). > Réglage des couleurs de la photographie Le numérique est souvent propice à des erreurs quant au réglage des couleurs. Il arrive très souvent qu’une photo nécessite une retouche des couleurs. L’apparence de tout sujet est directement liée à la lumière qui éclaire la scène. Nous avons évoqué précédemment les problèmes de surexposition et de sous-exposition qui impliquent de jongler entre plusieurs paramètres pour obtenir une photo qui ne soit pas trop terne, pale ou floue.. En clair, la lumière va changer la couleur de l’objet photographié. En considérant que la luminosité produite par le soleil, aux alentours de 5600°K, constitue une norme qui permet d’appréhender la véritable couleur d’un objet, on peut prévoir les changements de couleur sous une lumière plus chaude ou plus froide. En effet, seule une lumière parfaitement blanche révèle la vraie couleur d’un sujet. Avec des lumières de chaleur inférieure à cette valeur de référence, on va progressivement tirer vers le rouge, tandis que des lumières plus chaudes nous emmènerons vers le bleu. Les possesseurs d’appareils numériques se fient aux automatismes intégrés à leurs appareils et à leurs préréglages. Par défaut, l’appareil numérique risque fort de se tromper dans la détection des couleurs. Il est toujours possible de déclencher manuellement l’un des filtres (par exemple, le très répandu « couché de soleil »). Aussi, la correction des couleurs par le biais de retouches informatiques s’avèrera d’une particulière importance. > Les yeux rouges La coloration des pupilles en rouge lors de l’utilisation d’un flash est un problème récurrent en photographie. Ce phénomène est dû à la réflexion de la lumière par la rétine qui, fortement irriguée en vaisseaux sanguins, restitue une partie de la luminosité du flash sous forme d’une lueur rouge. Beaucoup d’appareils photo sont équipés de systèmes visant à éviter ce genre de désagrément. Le principe est à peu près toujours le même : une série de flashs courts et de faible intensité force la pupille à se fermer au maximum pour empêcher la rétine de refléter la lumière. Cette technique est efficace dans la mesure où le sujet prend la pose. > Le recadrage Au visionnage, il n’est pas rare de découvrir qu’un élément non prévu lors de la prise de vue s’est glissé dans la photographie, il sera donc possible de corriger l’image sur l’ordinateur. Le résultat final offre simplement un plan un peu plus serré que la photo originale. Il est possible de recadrer la photo à loisir pour ne garder que les éléments importants. Cependant il faut garder à l’esprit que les photographies, à part lorsque leur mise en page l’impose, sont liées à des formats standardisés qui facilitent leur impression, leur projection ou leur classement dans des albums. Il sera donc préférable de recadrer à l’aide de guides. Les guides sont des lignes abstraites définies à partir des réglettes qui cadrent l’image. Leur utilisation permet de conserver le rapport original de la photo en termes de hauteur et de largeur. Pour des informations plus en détail sur le logiciel photoshop : blog.fotolia.com/france/technique/tutoriel Pour des information sur la prise de vues avec un appareil numérique : www.fujifilmnet.fr www.linternaute.com/photo_numerique/dossier/index-prise-de-vue.shtml www.olympus.fr/consumer/images/FAQ_french_vol4.pdf
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28 mars 2007

La photographie argentique

Dans cette partie, nous verrons les différents aspects de la photographie argentique.Pour se faire nous verrons l’utilisation d’un appareil photo, la façon de faire des prises de vue, puis le développement et le tirage et enfin le photomontage. Les appareils argentiques. Ils existent différents types d’appareils photo, mais ils ont tous le même fonctionnement. On observe dans un premier temps le sujet que l’on souhaite photographier dans le viseur. La lumière pénètre alors par la lentille si l’on appuie sur le déclencheur, elle ira se projeter sur le film. Le déclencheur permettant à un petit volet, l’obturateur, de s’ouvrir dans l’objectif laissant ainsi passer la lumière vers la pellicule. La pellicule est un film recouvert s’un produit chimique photosensible (sensible à la lumière).Une fois que la lumière est passée l’obturateur se referme. La photo est « dans la boîte »,mais pour pouvoir en prendre une autre il faut actionner le levier de réarmement permettant ainsi d’apporter une partie vierge de la pellicule devant l’objectif. La prise de vue. Pour réussir une prise de vue, il faut se mettre toujours dos au soleil car une luminosité trop important « brûle» la pellicule. Avant de prendre une photo il est important de faire une mise au point, pour se faire, il faut que le centre du viseur soit symétrique. Sur l’objectif,set trouve deux bagues, la plus proche est le diaphragme et la seconde la vitesse. Le diaphragme est un mécanisme dont l'intérêt principal est la gestion de la profondeur de champ. Les chiffres se trouvant sur cette bague sont 22-16-11-8-5,6-4-2,8-1,4, ce qui signifie que si la bague est sur 22 tout est net,donnant ainsi un effet de profondeur alors qu’en 2,8 seul le point visé est net tout le reste sera floue. Le mot "diaphragme" est aussi utilisé pour désigner le résultat de l'action du mécanisme (la taille du trou). On parle aussi d'ouverture de l'objectif. La seconde bague est la vitesse soit le temps de pose, cela désigne l'intervalle de temps pendant lequel l'obturateur de l'appareil photo laisse passer la lumière, et donc le temps d'expositions de la pellicule photographique. Elle se règle avec le diaphragme car le diaphragme est comme la pupille humaine, lorsque la lumière est trop important notre pupille réagit et elle se resserre mais à l’inverse lorsqu’il fait sombre, elle s’ouvre au maximum pour capter le plus de lumière possible, le diaphragme est la pupille de l’objectif. .Les chiffres de la bague de vitesse sont le suivant 1/2000 sec D 1/1000 sec – 1/500 sec – 1/250 sec – 1/125 sec – 1/60 – 1/30 – 1/15 D 1/8 D 1/4 D 1 secs. En dessous de 1/8, il est conseillé d’utiliser un pied pour éviter des floues non souhaités. Le développement de la pellicule. La manœuvre du développement de la pellicule se fait dans le noir, il est donc important de préparer son matériel et de connaître son emplacement. Le matériel nécessaire est la suivant.une paire de ciseaux, une paire de gant, un décapsuleur, une cuve de développement, et les produits chimiques qui sont le révélateur, le bain d’arrêt et le fixateur. Pour connaître le dosage de chacun de ces produits, il faut se refermer à la notice car chaque type de pellicule à un dosage bien particulier, et vérifiez la date de péremption. Une fois votre matériel préparez enfermez vous ans une pièce noire. Ouvrez la pellicule à l’aide du décapsuleur,couper la première partie,puis mettez la pellicule dans la spirale cette dernière étant comprise dans la cuve de développement, puis embobiner la pellicule dans la spirale,une fois cette manœuvre finie vous placer la spirale dans la cuve et refermez là , vous pouvez alors rallumer la lumière. Conseil exercez vous à la lumière avec une vieille pellicule. Dans un premier temps mettez le révélateur dans la cuve, puis secouer la régulièrement pendant une minute, à la fin de la première minute taper le fond de la cuve afin de faire remonter les bulles d’air, puis selon le temps indiqué sur l’étiquette, secouez la cuve pendant 15 sec à la fin de chaque minute, puis, lors de la dernière minute, vous viderez la cuve sans trop la secouer.Une fois que la cuve est vide, vous verserez le bain arrêt. Secouez pendant 30 sec puis videz le dans une cuve car c’est réutilisable. Le troisième bain est le fixateur, vous appliquerez la même manipulation qu’avec le bain révélateur, le fixateur est comme le bain d’arrêt, réutilisable. Pour finir, le rinçage permettant ainsi d’enlever les produits.Les étapes du rinçage sont les suivantes : - Remplir d’eau claire la cuve - Secouer avec force 5 fois - Vider puis remplir à nouveau - Secouer 10 fois - Vider puis remplir à nouveau - Secouer 15 fois - Vider puis remplir à nouveau - Secouer 20 fois - vider puits remplir avec de l’eau déminéralisée avec deux gouttes d’agent mouillant - Secouer pendant 1 minute A la fin ces étapes videz votre cuve, attachez votre pellicule avec une pince à linge et tendez celle-ci afin qu’elle puisse sécher. N’oubliez pas de mettre votre pellicule dans un endroit sec et non pousserieux. Le tirage des négatifs. Après avoir, faire sécher votre pellicule, vous pouvez mettre sur papier vos prises de vue.Ici nous ne parlerons que du tirage Noir & Blanc. Le matériel qui nous sera nécessaire pour réaliser un tirage est le suivant : - La pellicule que l’on aura couper au préalable en 6. - Un agrandisseur qui est l'appareil permettant d'exposer le film sur un papier photosensible. Ce dernier est muni d'un objectif d'agrandissement - Le papier, il en existe plusieurs sortes selon les caractéristiques du négatif comme le baryté, multigrade, rendu froid, normal, chaud, … - Une lampe inactinique c’est une lampe spéciale qui peut –être jaune vert ou rouge, elle ne diffuse pas de lumière. Sans elle, l'opérateur serait condamné à réaliser presque toutes les étapes du développement dans le noir absolu. Le papier photo est insensible à certaines longueurs d'onde. Il est donc possible d'éclairer durant le traitement grâce à une lampe inactinique. Il s'agit d'un éclairage qui n'altère pas le papier dans la chambre noire. Elle n'agit pas sur les émulsions. Cette lampe devra être placé en lumière diffuse et non directe, pas trop près du papier pour ne pas le voiler. - Un pinceau soufflant permettant d’enlever toutes les poussières du film. - Des pinces, deux paires suffisent. - Les produits chimiques, le révélateur papier photo, le vinaigre d'alcool, incolore, à 2°, le fixateur, qui pourra être le même quele fixateur pellicule. Les produits sont souvent vendus sous forme concentrée, moins sensible à l'oxydation. Il suffit de suivre les recommandations des fabricants. Pour l’emplacement de votre pellicule,il est préférable suivre le mode d’emploi de votre agrandisseur,cependant les autres manœuvres suivantes sont les mêmes d’un modèle à l’autre. Pour qu'une exposition soit réussie, il faut considérer plusieurs facteurs. - L'ouverture - Le temps - Le grade L'ouverture : l'objectif de l'agrandisseur se règle tout comme l'objectif d'un appareil photo. La profondeur de champs induits par le diaphragme existe donc bien au niveau du plateau de l'agrandisseur. En règle générale il n'est pas recommandé d'utiliser l'objectif d'agrandissement à pleine ouverture car il est calculé pour donner le maximum de netteté sur tous les champs du négatif. La grande ouverture ne sert que pour parfaire la mise au point (image plus claire à l'observation). Le temps : une bonne habitude est de se fixer un temps d'environ 16 secondes et d'ajuster le diaphragme en conséquence. On peut utiliser une cellule d'agrandissement pour déterminer un temps de base qu'on fera varier en fonction du résultat recherché. Si l'on souhaite utiliser un diaphragme constant, une autre méthode est possible qui ne nécessite pas de cellule : Tirez une première image, au diaphragme choisi que l'on gardera tout au long du processus avec un temps qui correspond, après développement et fixage complet. Cette première image nous servira de témoin si elle est trop claire et qu’on la souhaite plus foncée , on gardera le même diaphragme, mais l’on doublera le temps d'expositions, développez et fixez complètement l'image obtenue et ainsi de suite jusqu'à obtenir l’image que l’on souhaite. Le grade : il existe plusieurs grades en photo noir et blanc. Les grades - déterminés par des filtres pour les papiers dit "à contraste variable" - servent à intensifier ou diminuer le contraste du film. Un grade 2 correspond à un contraste normal, un grade 3 correspond à un contraste accentué, un grade 1 à un contraste "doux". Les grades vont généralement de 0 à 5 le grade médian est généralement le 2 dit "normal". Commencer par utiliser un grade 2 et, au besoin, réajuster. Ensuite, avec l'habitude, vous pourrez déterminer, si besoin et au vu du négatif à tirer, un autre grade de départ. Il est également possible de tirer des parties d'image avec un grade et d’autres parties avec un grade différent. Révéler l'image. Pour de bons résultats reproductibles, la durée de cette opération doit être fixe, environ 3 minutes. En fonction du rendu général désiré, on fera varier l'exposition en jouant sur le temps d'expositions et sur le diaphragme de l'objectif de l'agrandisseur ainsi que sur le grade du papier. Un temps trop court dans le révélateur entraînera une image grisaillant et sans force, si l'image "monte" trop vite, elle est surexposée : on ne la sauvera pas en la sortant plus tôt du bain. Avec une exposition correcte, une prolongation du temps est moins dévastatrice : une révélation trop longue aura tendance à rendre les blancs gris et ainsi gâcher le travail des grades, en perdant le contraste.Une fois sortie du bain révélateur, l'image passe dans un bain de rinçage acide (eau + acide acétique ou vinaigre). Il s'agit simplement d'arrêter la réaction de développement. L’on fixera l’image afin d'éliminer les grains d'argent encore sensibles, toujours présents sur le papier. La durée est d’environ 30 secondes, mais il est important de se refermer aux conditions d’utilisation du produit. La dernière étape n’est pas à négliger, il est important de rincer le papier à l’eau claire afin d’enlever tous les produits qui continueraient à agir sur le papier. Il suffit de faire sécher votre papier avant de pouvoir la prendre entre les mains. Le photomontage. Une fois que vous maîtrisez le tirage des négatifs vous pouvez faire du photomontage. Pour cela il suffit de découper des négatifs ou de n’exposer que les parties qui vous intéressent au même papier. Attention de protéger les parties du papier qui ne seront pas exposées tout de suite.
28 mars 2007

Histoire de la photographie

1) définition de la photographie : La photographie est une technique permettant de créer des images par le biais de la lumière d’où son étymologie qui signifie peindre avec la lumière. Cette invention révolutionnaire apparaît au XIXeme siècle et a suscité de nombreux débats. Elle fut longtemps considérée comme une rivale de l’art avant d’être perçue comme un art. Par ailleurs, la photographie a mis un certain temps avant d’être autonome, à ses débuts cette technique fut un auxiliaire pour les artistes dans leurs travaux. Mais, elle est devenue un moyen d’expression. HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie#Influence_sur_la_peinture" http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie#Influence_sur_la_peinture HYPERLINK "http://www.paris-art.com/editorial-parisART/edito/68/page/2/andre-rouille-entre-photographie-et-art.html" http://www.paris-art.com/editorial-parisART/edito/68/page/2/andre-rouille-entre-photographie-et-art.html Différentes découvertes antérieures annoncent l'arrivée de la photographie. Tout d'abord l'emploi de la camera obscura à partir de la Renaissance et la machine à dessiner les profils au XVIIIeme siècle. En fin, les diverses avancées en chimie : Albert Le Grand au XIII eme siècle montre que les sels d'argents noircissent à la lumière. c'est un état d'esprit et une attitude qui a mené ce projet. 2) Les étapes dans la création de la photographie : 1839 est la date officielle de l’avènement de la photographie avec la naissance du daguerréotype. Cependant, il n’est pas le premier procédé photographique, mais il va être le premier à être utilisé commercialement. A. Les pionniers de la photographie. Les premières images photographiques sont réalisées par Nicéphore Niépce (1765-1833). En 1816, il fait les premiers images négatives sur papier au chlorure d’argent, ces images sont appelées : « rétines ». En 1822, Niépce utilise du bitume de Judée sur une plaque de verre pour produire des images positives. Il réussit à obtenir et conserver une image par l’action de la lumière et il est le premier à fixer une image de la nature : point de vue pris de la fenêtre sur le gras, 1827. Niepce_1826 Nicéphore Niépce, point de vue pris de la fenêtre sur le Gras, 1827 Source : wikipédia Son temps d’exposition a été supérieure à 8h et elle est très peut lisible. HYPERLINK "http://www.niepce.com/pages/page-inv.html" http://www.niepce.com/pages/page-inv.html Daguerre (1787-1851) est célèbre entant que est directeur du diorama de Paris. La rencontre de ces deux personnages marque un tournant, tous deux mènent des recherches qui vont contribuer à la naissance du daguerréotype en 1835. Daguerre va perfectionner son procédé qui sera connu de tous le 19 août 1839. « Ce don au monde » fut fortement encouragé par le gouvernement français. Le daguerréotype ne permet aucune reproduction, il se constitue d’une plaque en cuivre recouverte d’une couche d’argent. Cette plaque est réactive à la lumière en l’exposant à des vapeurs d’iode. L’iode et l’argent combinés produisent de l’iodure d’argent photosensible. Tout d’abord, l’image produite sur la plaque est latente puis elle se révèle par les vapeurs de mercure. En fin, pour fixer l’image, il faut plonger la plaque dans de l’hyposulfite de soude. Les images obtenues sont d’une grande précision, le temps de pose est plus court. Ce procédé demande des points de vues surélevés pour capter la lumière et il ne faut aucun mouvement. 250px_Henri_dufour_daguerreotype_1850 Henri Dufour, daguerréotype de 1850 Source :wikipédia Cette invention est devenue très populaire notamment par la multiplication des ateliers et son grand succès aux Etats Unis. Son déclin est rapide car il est devancé par d’autres procédés plus faciles d’utilisation. HYPERLINK "http://www.pixelistes.com/portal/index.php?page=39" http://www.pixelistes.com/portal/index.php?page=39 HYPERLINK "http://www.rmn.fr/fr/03expo/01calendrier/2003/daguerreotype/page.html" http://www.rmn.fr/fr/03expo/01calendrier/2003/daguerreotype/page.html Biographie de Niépce et Daguerre : HYPERLINK "http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Nicephore_Niepce" http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Nicephore_Niepce HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Daguerre" http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Daguerre Le calotype est un procédé photographique inventé par William Henry Fox Talbot (1800 -1877) et breveté en 1841. Talbot entreprenait des expériences depuis 1834 sur les effets de la lumière. Il accélère ses recherches quand il entend parler de la rumeur sur l’invention de Daguerre. Il obtient un négatif papier direct qui donne donc la possibilité de reproduire l’image ce qui était impossible avec le daguerréotype. Cependant, les images sont moins précises et plus veloutées. Pour diffuser son invention il édita le premier livre illustré par la photographie : pencil of nature. La préparation du support photosensible pour le négatif demande que le papier soit enduit d’une solution de nitrate d’argent. Le papier sec, on le plonge dans une solution d’iodure de potassium. Au moment de la prise de vue, on rajoute du nitrate d’argent sur le papier et de l’acide gallique. Tout ce fait à l’abri de la lumière. Le papier devient très réactif. La durée d’exposition varie de quelques secondes ou quelques minutes. Le développement de l’image se fait dans la solution de nitrate d’argent et d’acide gallique. En fin, pour fixer l’image on emploi du sulfite de soude, le support est ensuite lavé, séché, pour le rendre translucide, on rajoute de la cire chaude au dos. La multiplication de l’image a recours à une feuille qui doit être préparée. En effet, le papier est salé et il contient du nitrate d’argent. On pose le négatif sur le support sensibilisé, il faut les presser ensemble sous la lumière. Talbot représente de nombreuses scènes quotidiennes, en faisant référence à l’art hollandais, Talbot inscrit son invention dans une perspective artistique. Le Calotype a des difficulté à s’imposer en Angleterre Le calotype va se développer en France par le biais de Bayard. Il est très proche du monde du théâtre, il se met en scène dans ses photographies. Il se rapproche de l’Académie des Beaux Arts car les images qu’il fait sont proches du dessin. Ces recherches lui permettent d’obtenir des positifs directs sur papier. L’’image positive se forme sur une feuille préalablement sensibilisée à l’intérieur de la chambre noire. ( image 6) HYPERLINK "http://www.musee-orsay.fr/manifestations/expositions/au-musee-dorsay/presentation-generale/article/calotypes-anglais.htlm" http://www.musee-orsay.fr/manifestations/expositions/au-musee-dorsay/presentation-generale/article/calotypes-anglais.htlm Biographie de Talbot : HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Henry_Fox_Talbot" http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Henry_Fox_Talbot Bayard : HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippolyte_Bayard" http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippolyte_Bayard Herschel invente le cyanotype en 1842. Ce procédé utilise le ferroprussiate de potassium pour rendre sensible le papier. On peut ainsi obtenir directement un positif. B. l’évolution de la technique entre le milieu et la fin du XIX eme siècle . Le chimiste Eugène Chevreul présente en 1847 présente les recherches d’Abel Niépce à l’Académie. Ses travaux consistent en un négatif sur verre albuminé. Ce procédé permet le tirage de positifs sur papier pour une quantité illimitée. Le collodion humide fut inventé en 1851 par Scott Archer et il est employé jusque dans les années 1870. Il permet d’obtenir des images d’une grande finesse. Ce pendant, cette technique demande que la préparation du négatif, l’exposition et le développement se fasse dans un temps court. Le collodion est une solution visqueuse de nitrate de cellulose, d’alcool et d’éther. La solution s’étend de manière homogène sur une plaque de verre, ensuite, il faut plonger la plaque dans un bain de nitrate d’argent pour la sensibiliser à la lumière. Après l’exposition, la plaque doit être développée rapidement avec de l’acide gallique. L’image est fixée avec du thiosulfate de soude puis du cyanure de potassium puis on la protège avec un vernis. Le succès de cette invention tient à sa grande précision absente pour le calotype. (image 7) HYPERLINK "http://www.aprosio.fr/indexe.htm" http://www.aprosio.fr/indexe.htm La ferrotypie fut inventée par Adolphe Martin en 1853. ce procédé est similaire au collodion humide mais, le verre qui sert de support est remplacé par des plaques métalliques vernies en noir. (image 8) Le collodion sec apparaît vers 1860 est une amélioration par rapport au collodion humide. Cette technique permet une meilleure précision, une conservation plus longue. C’est un procédé à l’albumine inventé par J-M Taupenot. 1868, on assiste au début de la photographie en couleurs notamment par les recherches de Charles Cros et de Louis Ducos du Hauron. Ses images nommées des « photochromies » sont réalisée par le biais de trois couleurs : rouge, bleu, jaune. Cette invention a peu de succès, il faut attendre l’autochrome inventé par les frères Lumière en 1903 pour voir dans l’histoire de la photographie en couleurs un tournant. HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_et_Louis_Lumi%C3%A8re" http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_et_Louis_Lumi%C3%A8re en 1871, l’histoire de la photographie s’ouvre sur une nouvelle voie avec Richard Leach Maddox qui présente son procédé de prise de vue au gélatino-bromure d’argent. Cela a permis d’accroître la sensibilité de la plaque et sa conservation. Les négatifs n’ont pas à être développé tout de suite, les appareils photo peuvent être plus petits pour être tenus en main. Cette émulsion sèche facilite le travail du photographe. C) les dernières étapes de la photographie . Le celluloïd apparut en 1876 fut conçu par Cabutt. Cette invention à base de nitrate de cellulose est à l’origine de la pellicule photographique. En 1878, grâce à Charles E Bennett les plaques au gélatino-bromure purent être stockées avant d’être utilisées. De plus, le temps d’exposition est très court car le support est sensible. Ainsi, par la rapidité de la technique on a pu faire des instantanés. Muybridge utilise le procédé pour décomposer le mouvement. (image 8), Gabriel Lippman obtient en en 1891 un procédé de reproduction photographique des couleurs, il publie sa théorie en 1894. Son procédé repose sur une méthode interférentielle. Pour fixer les couleurs, il emploi un support en verre recouvert d’une emulsion photosensible fondée sur du nitrate d’argent et du bromure de potassium. Cette technique est différente des autochromes des frères Lumière. (image 9) En 1903 le brevet sur l’autochrome est déposé. Cette invention des frères Lumière permet d’obtenir des images en couleur. Pour se faire on place sur une plaque des fécules de pomme de terre teintées des trois couleurs : bleu, rouge et jaune qui permettent de capter et filtrer la lumière. Cette technique fut commerciale à partir de 1907. (image 10) HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Autochrome" http://fr.wikipedia.org/wiki/Autochrome HYPERLINK "http://www.institut-lumiere.org/francais/patrimoinelumiere/autochromes.html" http://www.institut-lumiere.org/francais/patrimoinelumiere/autochromes.html Notons qu’en 1912 naît la plaque AGFA : les grains de fécule sont remplacés par des résines teintées. En 1939 : apparition de la pellicule kodachrome, elle permet d’obtenir des diapositives couleur. Gabor est un ingénieur de Thomson Houston. En 1947, il met au point l’holographie, ancêtre de l’hologramme. Ce procédé consiste en la superposition d’une onde lumineuse réfléchie par un objet avec une onde de référence. La technique sera améliorée avec la mise au point du laser en 1960. En 1984 on assiste à l’apparition du premier papier photo à longévité supérieur à 100 ans. La pellicule la plus sensible au monde (3200 iso) est créée en 1987. L’appareil photo numérique fait ses débuts dans les années 1990. Le système optique de ce procédé révolutionnaire est proche de l’argentique, cependant, l’appareil contient un composant électronique sensible à la lumière. Un capteur va donc prendre la place du film, il traduit les informations lumineuses en signaux électriques. Kodak compact disc photo est un des premiers systèmes de numérisation. Cette tentative est un échec total. Les appareils numériques s’imposent vers 1996 et très vite on constate une multiplication des modèles. Au départ, la définition était inférieure au million de pixels et elle dépasse largement les dix millions actuellement. HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Appareil_photo_num%C3%A9rique" http://fr.wikipedia.org/wiki/Appareil_photo_num%C3%A9rique 3)L’évolution technique : - la chambre noire est un instrument optique qui permet d’obtenir une projection de la lumière. L’image formée à l’intérieure est inversée et renversée. Ce procédé fut inventé au XVeme siècle. Le dispositif est amélioré par l’ajout d’une lentille, un diaphragme et quelque fois un miroir incliné à 45. Pour la photographie, on place dans la chambre un support photosensible. Le sténopé est dérivé de la camera obscura. Cet appareil a la forme d’une boîte, une des faces est percée d’un trou qui laisse pénétrer la lumière. Ce dispositif se caractérise par un manque de luminosité ce qui contraint la définition de l’image. (image A) HYPERLINK "http://www.imagecreation.fr/images/default/chambre.jpg" http://www.imagecreation.fr/images/default/chambre.jpg HYPERLINK "http://www.pixelistes.com/portal/index.php?page=39" http://www.pixelistes.com/portal/index.php?page=39 - La chambre pliante à mise au point crémaillère est inventée par l’opticien Charles Louis Chevalier en 1840. -En 1841 : apparition d’un objectif fondé sur un double système de lentilles. Georges Eastman développa le rouleau de pellicule recouvert d’émulsion photographique. Il voulait rendre la photographie plus accessible à tous donc, il fallait alléger le poids de l’équipement. Il entreprit ses recherches avec Cabutt. Il lança sur le marché le premier appareil photographique sous la marque Kodak en 1888. C’est un appareil portable à la main chargé d’une pellicule. Son succès fut considérable avec son slogan : « appuyez, nous nous occupons du reste ». Ces appareils portatifs donne une grande mobilité aux photographes. (image B) HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Eastman" http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Eastman HYPERLINK "http://www.kodak.com/global/en/corp/historyOfKodak/eastmanTheMan.jhtml?pq-path=2217/2687/2689" http://www.kodak.com/global/en/corp/historyOfKodak/eastmanTheMan.jhtml?pq-path=2217/2687/2689 HYPERLINK "http://www.kodak.com/US/en/corp/kodakHistory/1878_1929.shtml" http://www.kodak.com/US/en/corp/kodakHistory/1878_1929.shtml En 1890, Kodak met au point le premier appareil photo pliant où l’on peut prendre 48 vues de 10 ,16 sur 12,7cm. En 1891, le daylight permet d’être chargé à la lumière du jour. (image C). Le pocket Kodak se développe en 1894 pour arriver au brownie de 1900. Le brownie fut très populaire par son bas coût et sa facilité de manipulation. HYPERLINK "http://en.wikipedia.org/wiki/Brownie_(camera)" http://en.wikipedia.org/wiki/Brownie_(camera) - Le phototank apparaît en 1921. c’est le premier appareil 24_24, il permet de faire 5O clichés. - En 1925, l’ingénieur allemand Oscar Barnack veut réaliser un appareil de petit format mais qui soit doué d’une grande précision. Le tout premier Leica date de 1913, son inventeur perfectionna ses recherches pour mettre au point un instrument de 500g pouvant faire des vues de 24mm sur 36mm. (image E) HYPERLINK "http://www.leica-camera.fr/culture/history/" http://www.leica-camera.fr/culture/history/ HYPERLINK "http://www.pixelistes.com/portal/index.php?page=39" http://www.pixelistes.com/portal/index.php?page=39 En 1932, l’appareil 24_36 est à objectif interchangeable. -Le polaroid a pour inventeur Edwin Land, cette création annonce l’arrivée des américains sur le marché. Le polaroid est aussi appelé X-7O, sa caractéristique principale est d’éjecter l’image juste après la prise de vue. Son développement se fait en moins de 4 minutes et à l’air libre. L’émulsion est composée de 17 couches et deux produits sont importants : un alcali et un pigment blanc à base de bioxyde de titane. (image F) HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Polaro%C3%AFd" http://fr.wikipedia.org/wiki/Polaro%C3%AFd - 1963 correspond à la naissance du polaroid couleur et à une des grandes révolutions : l’Instamatic 50 l’un des appareils les plus vendus. Ils intègrent un film à chargement par cartouche facile d’utilisation. La photographie est plus populaire. Il y aura prés de 60 modèles d’Instamatic qui vont se développer.(image G) -en 1968 débute les appareils réflex à contrôle automatique de » l’exposition par mesure de la lumière à travers l’objectif.(image H) - 1977 : premier compact autofocus qui fut inventé par le firme Konica. Cet appareil permet une mise au point automatique afin de régler la netteté du sujet. Il existe deux types d’autofocus : actifs et passifs. (image I) HYPERLINK "http://www.edgar-bonet.org/physique/af/" http://www.edgar-bonet.org/physique/af/ - En 1986 on voit apparaître le premier appareil photo jetable Fuji.(image J) - En fin, la dernière décennie du XXeme fait place à la diffusion de l’appareil photo numérique. (image K) HYPERLINK "http://auction-team.de/new_highlights/nh_ph_10_2005.htm" http://auction-team.de/new_highlights/nh_ph_10_2005.htm
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L'histoire de la photo
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